Château JOLIET - Vin rouge - Cuvée SYMPHONIE 2007

Château  JOLIET

Vin rouge

Cuvée SYMPHONIE 2007

 

APPELLATION

AOP Fronton

 

CEPAGES

Cabernet franc	35%
Syrah	26%
Cabernet sauvignon	20%
Négrette	19%

 

TERROIR

Boulbènes

VINIFICATION

Les grains sont récoltés à maturité, libérés de leur rafle afin d’éviter des goûts herbacés, puis encuvés. La fermentation alcoolique est conduite et raisonnée dans le but de préserver la typicité de chaque cépage. Les cuves sont thermo régulées et les cépages vinifiés séparément.

Le vin est élevé 10 mois en fût de chêne.

 

DEGUSTATION

Cette cuvée du Château JOLIET est le résultat de l’association harmonieuse des vins issus des meilleures parcelles de la propriété avec des fûts de chêne du centre de la France. Un élevage de 10 mois a donné toutes ces qualités à cette cuvée : une couleur rubis intense, des arômes de confiture de fruits rouges et de vanille. Un bel équilibre gustatif laisse apparaître en fin de bouche des tanins soyeux.

ACCORDS GOURMANDS

A laisser reposer quelques mois en cave, il évoluera encore harmonieusement pendant quelques années.

Ca vin accompagnera avec succès une viande rouge, un magret de canard ou un confit d’oie.

Température de dégustation : chambré, entre 17 et 18°C

 

CONDITIONNEMENT 

Bouteille type « haute » 75 cl – carton de 6 bouteilles

 

 

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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, sachez consommer avec modération.

FRONTON - Vignoble : la valse des tracteurs

C'est dès le matin, vers 6 heures, que les premiers bruits de tracteurs se font entendre dans le frontonnais. Ils sonnent déjà les premiers rosés qui sont récoltés ; toujours à la fraiche pour préserver le potentiel aromatique et éviter l'oxydation. Pour le moment, les gamay ont pris le chemin des cuves de vinification, et les premières négrettes sont également sur le point de les suivre.

Le millésime 2011 aura traversé une climatologie étrange. Un printemps sec qui évite le développement de maladies et permet ainsi de garder une vigne saine et qui se développe parfaitement. La crainte est venue début juillet... L'absence de pluie a fait croire de nombreux vignerons à un retour à une année comme 2003…

Les pluies de ce mois de juillet sont donc venues au bon moment… quand la vigne en avait besoin. La plante a donc poursuivie son développement durant tout l'été sans jamais vraiment avoir souffert du manque d'eau.

Les vendanges ont commencé comme annoncé de façon précoce, environ quinze jours avant une récolte normale. C'est sur le secteur de Vacquiers que tout commence, un secteur qui culmine à 230mètres. C'est en fait le plus haut de toute l'appellation, c'est aussi un des secteurs les plus précoces. En un mois, le vigneron récolte le travail d'une année! Il ne faut donc pas se tromper : choisir le moment idéal où la maturité est parfaite, ni un jour avant, ni un jour après… une période de stress intense où tout se joue à quelques heures.

Un millésime qui devrait tenir toutes ses promesses. En attendant, la valse des tracteurs continue bon train autour des vignobles du frontonnais.

(Source : La Dépêche.fr)

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FRONTON - Le BIO prend racine

Alors que Parker référence de plus en plus de vins de Fronton dans sa "bible", la part des parcelles de vigne cultivées pour produire du vin certifié Agriculture Biologique -vin bio- voit s'agrandir d'année en année.

De Castelnau d'Estretefonds à Fronton, de Vacquiers à Campsas, de Villaudric à Labastide-Saint-Pierre… partout dans le vignoble, ils gardent les yeux rivés sur la météo… Les vignerons savent qu'un petit rien peut tout changer. Septembre est pour eux le mois de la vigilance, celui que l'on attend aussi avec impatience, le mois des vendanges. Dans le Frontonnais, elles démarrent tout doucement, de manière éparse. Comme chaque année, le « gamay » ouvre le ban. Puis l'on passera aux autres cépages, cabernet, syrah, malbec et négrette qui constituent le gros de la récolte sur ce territoire de plus de 2400 hectares.

Petites ou grandes propriétés profitent donc pour certaines d'un dernier week-end un peu tranquille avant le grand rush qui commencera dans quelques jours. C'est le cas au Château Laurou, l'un des cinquante chais particuliers, où l'on lancera l'offensive en début de semaine. Un château où l'on est rôdé à l'exercice, l'un de ceux aussi que l'on pourrait qualifier de nouvelle génération où l'on opère depuis peu une conversion bio.

Qualité et pureté

C'est un peu la nouveauté de cette année dans le vignoble que cette émergence de ce type d'agriculture. Pour Guy Salmona, propriétaire de Laurou, « Il s'agit là d'un simple choix personnel qui ne doit en rien dénigrer les méthodes plus traditionnelles, tout aussi efficaces. Pour ma part, j'ai eu envie de faire rimer qualité avec pureté. C'est tout. La pharmacopée traditionnelle et peu satisfaisante à mes yeux. Nous avons donc commencé à abandonner progressivement les produits systémiques voilà quelques années. Aujourd'hui, on traite plus sur la base d'observation. Et c'est évident qu'il y a une demande en la matière ce qui ne peut que fonctionner ». Chez Laurou, les premières récoltes dites bio se feront en 2012. A ce jour [ndlr : article de septembre 2010], une seule exploitation est labellisée, celle d'Ali Mahmmoudi, au Château Saint-Louis, mais l'on compte une dizaine de chais en pleine reconversion. « Il y a une volonté de cultiver ainsi tout en conservant à l'esprit que beaucoup de bons vins sont issus de cultures traditionnelles; c'est une question de choix… », confirme Nicolas Garcia, directeur du syndicat des vignerons.

Cultiver sa vigne en bio représente cependant quelques contraintes. Plus de main-d'œuvre, plus de passages en tracteurs et également une surveillance de tous les instants. Un vrai défi dans ce vignoble en pleine mutation où le bio fait son entrée avec la ferme intention d'y prendre racine.

Source : vins-de-fronton.com – durableo.fr - septembre 2010)

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